Lors d’un mix, certaines équipent peuvent travailler sur des projets différents qui partagent une même orientation. Le travail de préparation, les défis proposés et les particularités du lieu orientent le regard des remixeurs dans certaines directions. Dans cette édition les questions de rapport au territoire, de réussite scolaire et de qualité de vie au collège étaient prégnants dans la préparation. Au collège Elsa Triolet, trois grandes tendances ont émergé :
- la personnalisation du parcours pédagogique
- le bien-être de l’élève
- l’articulation du collège avec le territoire
Avec une élève du collège Triolet pour imaginer des solutions d’aménagement dans l’espace #123D #edumix. pic.twitter.com/ZnYhIeTiSU
— marie evreux (@M____) 11 février 2017
Personnalisation du parcours pédagogique
Ces projets ont tous un rapport à la flexibilité : celle de l’espace, de l’organisation (emploi du temps par exemple) ou d’adaptation aux centres d’intérêt de l’élève. Il s’agit de réorganiser l’offre éducative autour de l’élève, qui constitue le noyau d’un environnement se déployant à partir de lui.
Dans cette perspective, l’outil numérique est mobilisé pour gérer la complexité : celle engendrée par l’individualisation des parcours, la fragmentation de l’espace ou des temps rendus flexibles. Le numérique intervient pour apporter une vision globale, s’y repérer, cartographier en temps réel des données qui sont fluides.
Au niveau pédagogique, l’entrée par projet permet de réintroduire le collectif, de motiver les élèves et d’éviter l’écueil d’une personnalisation qui deviendrait individualisme .
Parmi les dispositifs Edumix développés dans cette grande catégorie, citons :
- Un collège sur mesure (1) alias Super School 3000, qui invente un collège où les élèves de tous les âges se rassemblent par groupe de compétences et peuvent suivre leur évolution personnelle,
- L’échappée belle (3) qui détourne l’escape game au service de l’évaluation,
- On va pas chômer (5) qui propose à l’élève des projets en lien avec ses intérêts.
Le collège sans niveaux a été modélisé en 3D par les étudiants de @EpitechLyon et intégré par l’agence Ihmtech pour permettre l’expérience de la visite en #VR, bravo ! pic.twitter.com/u9CbOi3WY4
— edumix (@edumixfr) 12 février 2017
En salle de contrôle, l’équipe de l’échappée belle aident les grandes élèves à réussir leur évaluation en résolvant les énigmes #escapegame pic.twitter.com/cgF2PTkrFq
— edumix (@edumixfr) 12 février 2017
Bien-être de l’élève
Ces équipes œuvrent au bien-être pour l’élève, dans son apprentissage ou dans son rapport aux autres. Il s’agit de se réapproprier les espaces (et par-là l’institution), y compris sur les temps de vie scolaire comme le déjeuner.
Dans ces espaces privilégiés et souvent gérés en partie par les élèves, l’expression est encouragée, notamment celle qui valorise une identité commune du collège.
Parmi les projets de cette catégorie :
- La marmite (2) qui offre une alternative sur le temps de midi,
- L’autre lieu (7) un espace type « foyer » au cœur du collège,
- Espaces temps (6) où la salle de classe est réorganisée par les élèves en fonction de leurs apprentissages,
- Hack’ADN (8) un mur d’expression et de projets proposés par les élèves,
- 123 degrés (9) un espace modulaire pour se détendre.
Ces sujets mobilisent des postures physiques variées, interrogent la régulation et la gouvernance de ces lieux, cherchent à induire une pédagogie active.
Avec les Espaces Temps, les élèves évoluent à leur rythme et à leur manière dans la salle de classe. Visite avec @dberthilier @yam pic.twitter.com/0Qgmo3G7Cp
— edumix (@edumixfr) 12 février 2017
#edumix présentation du mur libère tes idées ce matin ! Je le veux pour #college JP RAMEAU C’est génial ! @EnGoguetteArles @cardielyon pic.twitter.com/IpFYPLCo2S
— Valérie Lincot (@LincotValerie) 12 février 2017
Articulation du collège avec le territoire
Pour plusieurs équipes, le collège est considéré comme un acteur faisant partie d’un écosystème et s’inscrivant de fait dans une économie collaborative, c’est-à-dire dans un rapport d’échanges. Il s’agit par exemple d’organiser des échanges de savoirs entre élèves et structures du territoire, de mobiliser les parents et les acteurs du quartier, tout un ensemble de personnes qui contribuent aux apprentissages.
Dans les projets développés à Edumix :
- Les points communs (4) qui met en lien l’offre et la demande du quartier en termes d’espaces et d’activités,
- On va pas chômer (5) une plateforme qui permet aux élèves d’entrer en contact avec des professionnels,
- E[du]cosystème (10) qui invite les élèves à aller rencontrer des structures en échange de qualités individuelles (du temps, de la patience, de la curiosité…)
Avec On Va Pas Chômer, l’élève devient acteur de son apprentissage en développant ses compétences au contact du territoire pic.twitter.com/Q7gPzYc8FL
— edumix (@edumixfr) 12 février 2017
L’équipe E[du]cosystème s’est appropriée le défi du territoire comme opportunité : une valise pour l’élève, des rencontres sur le terrain pic.twitter.com/4q3WTYbxjs
— edumix (@edumixfr) 12 février 2017